1ère semaine de vacances
La citadine que je suis, n’est citadine que depuis 14 ans (c’est même très précis, pour être vraiment exacte, je fêterai mes 14 ans dans ma jolie ville le 1er septembre prochain !).
Avant ça, je m’ébrouais joyeusement et avec insouciance dans la douce campagne Bressane.
Il paraît que ça fait de moi un ventre jaune… j’évite d’en parler car parfois, ça donne envie à mes interlocuteurs de vérifier ; et comme mon ventre n’est pas jaune, je souhaite, dans un premier temps, éviter de l’exhiber à n’importe qui, et, dans un deuxième temps, leur éviter une énorme déception quant à la couleur du ventre des Bressanes !
À la base, se sont plutôt les Poulets (et non les poulettes) Bressanes qui ont le ventre jaune ! C’est même à ça qu’on reconnaît le célèbre Poulet de Bresse :
Tout habillé, il est patriote :
Crête rouge, plumage blanc (je sais, ça, c’est noir, mais fais le test, écrire Blanc sur blanc, c’est pas lisible !) et pâtes bleues, il chanterait « la Marseillaise
Une fois déplumé, sa chaire est jaune, gage d’une alimentation riche et essentiellement constituée de maïs.
Pas Bresse Bresse
La prochaine fois que vous choisirez un « Poulet de Bresse », comparez donc avec ses voisins de frigo, dans votre « super » du coin, ou même chez votre boucher, la différence est vraiment visible ; la plupart des poulets on la peau blanche, ils ont souvent grandi dans des batteries, alors que le VRAI Poulet de Bresse, lui, s’est ébroué (oui, comme moi, on s’ébroue beaucoup en Bresse !) dans la nature, au grand air ! Sa peau est jaune, sa chaire est ferme, et son goût… là, je n’en parlerais même pas !
Quoiqu’il en soit, n’ayant pas loué cette année une studette de 20m² à 1.200 euros la semaine (c’est une promo, profitez-en) avec vue sur la mer (mais si, dans le coin supérieur de la fenêtre des toilettes, on la voit quand on met un pied dans la cuvette, v’voyez ma brave dame !) ; n’ayant pas opté non plus pour le voyage au long cours via Paris, Bordeaux, Mulhouse, Grenoble, à destination de Kumak…
La première semaine de ces vacances se déroule donc sur le lieu de mon enfance, un ancien moulin situé à la campagne et doté d’un véritable four à pain (en état de fonctionnement) dont les premières traces remontent à 1776 ! (ce qui m’a toujours fait dire qu’on peut être au four et au moulin, contrairement à tout ce qu’on pourra vous dire !).
Éloigné de tout, pas de voisin, le chant de la rivière pour unique compagne…
Mais les images parlent mieux que moi…